Pourquoi
nous trouvons-nous si curieusement à
notre aise dans ce XIXe siècle où
bourdonne une foule d’hommes en noir avec
gants et chapeaux ? Est-ce parce que nous
continuons de porter le deuil du romantisme ?
Parce qu’en lui s’est épanoui le temps du
roman et s’est formé l’esprit moderne ?
C’est
à une promenade au temps des fiacres et des
bottines de coutil gris, des crinolines et des
redingotes, que convie ce dossier d’hiver, sur
les pas du « peintre de la vie moderne »…
Une
flânerie moins exotique que très intime en vérité…
J.-M.M
Sommaire
du numéro 77
Gabriel
Bergounioux
Quelques
fables à deux personnages
Luc
Boltanski
Déluge
(opéra parlé)
Ivan
Alechine
J’oublie,
j’erre, je marche
Sylvie
Fabre G.
Corps
subtil (extraits)
Daniel
Pozner
En guise de machine à continuer le temps
Danielle Cohen-Levinas
Mormorando (extrait)
Miguel
Casado
Théorie
de la couleur (traduit de l’espagnol par
Jean-Gabriel
Cosculluela
)
Tribune
littéraire
Claude Mouchard
Éclatants
étrangers
XIXe
siècle
Jean
Roudaut
« Multitude, solitude »
François Bon
Baudelaire
or et vert…
Shoshana Rappaport-Jaccottet
Ne
décapitez pas Shéhérazade
Corinne
Bayle
Duellistes
Mona
Thomas
Extrait
de Guillaume Rivoalen, roman
Sébastien
Kérel Un
siècle en hiver
Luis
Mizon
Claude Gay
et les
indiens
Michel Collot
Actualité du romantisme
Aurélie Loiseleur
Êtes-vous
lamartiniens ?
Marie-Claire Bancquart
« Mon »
dix-neuvième siècle
La
revue
Jean-Pierre Camus
De
la Poésie (curiosité)
Notes
de lecture